Ceux-ci ont obtenu que Bill Clinton retire les aides que les États-Unis donnaient au Planning familial dans les pays en développement (contre leur accord pour le règlement des dettes américaines à l’ONU !).
Ce marchandage scandaleux est lourd de conséquences pour les femmes du tiers monde : comme nous l’apprend Le Quotidien du Médecin, 600 000 femmes de ces pays meurent au cours d’une grossesse, et 75 000 au cours d’avortements non médicalisés. Pour elles, la limitation des naissances est un progrès qui va de pair avec l’éducation. Il est du devoir des États développés de soutenir leur marche vers l’autonomie, en les aidant sur le plan de la santé, l’éducation et la maîtrise de leur fécondité.
Le Collectif national pour les droits des Femmes dénonce ce recul, ainsi que toutes les entraves au droit des femmes à disposer de leur corps, de leur vie, et à choisir librement si elles veulent enfanter.