Qu’est ce qui motive ce soudain empressement pour des aspects de cette loi dont l’urgence nécessitait un examen en …. 2015 ? Ayrault nous le livre : « Il y a des hommes [des pères divorcés] qui montent dans les grues (...), ça exprime un malaise ».
Donc, si l’on comprend bien, Ayraut reprend à son compte ce que l’Assemblée Nationale a refusé dans la loi égalité femmes/hommes : la priorité à la résidence alternée des enfants dans les cas de divorce.
Nous n’avons pas de refus de principe pour cette résidence alternée quoique il serait raisonnable d’en demander un bilan dans l’intérêt de l’enfant. Mais ce que disent les féministes, c’est que cette résidence alternée doit être totalement proscrite en cas de violences sur la femme et/ou les enfants. Un conjoint frappeur ne peut être un bon père.
C’est ce que l’on appelle le lobby « masculiniste » qui est à l’origine de cet amendement au Sénat. L’Assemblée nationale l’avait démasqué. Ayrault tombe dans le panneau.
Autre « bonne nouvelle » du jour. Médiapart nous apprend que le mot « genre » est censuré dans les circulaires, manuels et livres de l’Éducation Nationale. Nous le disons tout de go : il faut censurer aussi « domination masculine », « rapports sociaux de sexe », « oppression des femmes ». Comme cela tout sera réglé car une réalité qui n’est pas nommé n’existe pas. Nous pourrons alors préparer notre proche autodissolution pour aller planter des choux.