Ces femmes ont divorcé de leur conjoint (ou sont en instance de divorce) auteur des agressions, pour mettre leurs enfants à l’abri. Le Juge aux Affaires familiales accorde cependant un droit de visite, ce qui permet à l’agresseur de recommencer tant que la procédure pénale n’est pas menée à terme.
À ce moment-là, une seule solution : ne pas satisfaire aux exigences du droit de visite et encourir les foudres de la justice pour "non représentation d’enfant" (article 227-5 du Code pénal)... ou s’enfuir avec son enfant à l’étranger.
Ces faits ont été dûment constatés, en novembre 2002, par le "Rapporteur spécial de l’ONU sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants".
Nous avons affaire à des véritables dénis de justice, encouragés par le lobbying des associations de pères qui visent à défendre les agresseurs. Est-il normal que la société prétende lutter contre les violences sexuelles et ne fasse rien pour prendre la mesure du phénomène et le stopper ?
Jusqu’à quand les mères protectrices de leurs enfants risqueront-elles la prison ?
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