Collectif national pour les droits des femmes

Autonomie emploi précarité

Communiqué

Temps partiel = chômage partiel = misère croissante

Les femmes sont les premières concernées

mardi 24 novembre 1998

La précarité explose : précarité de statut avec la multiplication des embauches en CDD et en intérim (près de 90 % des embauches), précarité de revenu avec l’explosion des embauches à temps partiel imposé.

Depuis des années, les entreprises font peser sur la collectivité nationale leur gestion précaire de l’emploi. La ministre de l’Emploi vient de reprendre à son compte l’une de nos propositions : faire payer par les entreprises la précarisation. En l’occurrence, il s’agirait de rendre plus chères les cotisations patronales d’assurance chômage en cas de fort recours aux CDD et à l’intérim. C’est une excellente initiative !

Mais la ministre de l’Emploi a oublié que l’État, par l’exonération de 30% des charges patronales en cas de recours au temps partiel, encourage cette précarité de revenu, cette paupérisation croissante qui concerne en tout premier lieu les femmes.

Nous exigeons la suppression de toute aide publique pour aider au temps partiel imposé, et la taxation des contrats à temps partiel au même titre que les autres contrats précaires.

Nous engageons à ce sujet une campagne de pétition nationale.

Nous suivre