Sous l’ombre de l’État d’urgence, plus de 20 000 prisonnier.e.s politiques, dont des co-présidents du HDP, des élues, 16 député.e.s, 93 maires, représentant.e.s de mouvements associatifs, journalistes exilé.e.s, féministes et activistes et environ 2800 enfants (entre 0 à 6 et 12 à 17 ans) sont incarcéré.e.s, souvent sans procès ou avec des parodies de procès.
Les femmes sont particulièrement ciblées par ce système répressif. Toutes les associations de femmes, maisons des femmes, agences de presse des femmes « JIN HA » et coopératives de femmes ont été fermées. Actuellement, plus de 9000 femmes sont en prison, dont 3502 détenues dans un état de santé grave. Cinquante sept détenues ont été assassinées dans des crimes classés comme étant des suicides.
Leyla Güven symbolise la résistance et le courage des femmes kurdes en quête de paix, d’égalité et de justice.
Nous devons briser le régime l’isolement et dénoncer le système fasciste contre les prisonnier.e.s politiques. Briser ce système est indispensable pour assurer la liberté, l’égalité et la démocratie en Turquie, mais également mettre fin au régime génocidaire d’Erdoğan au Kurdistan.
Le Collectif National pour les Droits des Femmes et le Mouvement des Femmes Kurdes appellent à un rassemblement de toutes et tous pour apporter notre soutien dans cette lutte sans merci pour la liberté, l’égalité et la démocratie, mercredi 20 février à partir de 17h30, place de la République à Paris.