Lorsque Màxima a refusé de vendre ses terres, une campagne d’intimidation et de violence a été orchestrée contre elle et sa famille. L’entreprise a ainsi intenté un procès à Màxima Acuna de Chaupe pour « usurpation de terre », gagné en première instance par l’entreprise. Cette décision a cependant été cassée en seconde instance par la Cour Suprême de justice de Cajamarca. Le procès est toujours en cours.
Au cours de ce premier trimestre 2014, les intimidations et tentatives d’expulsion par la force se sont intensifiées. Le 6 mai dernier, Màxima et six autres personnes, dont trois journalistes, ont été arrêtées et détenues pendant plus de 3 heures. Ces derniers étaient venus documenter les conditions de vie de la famille Chaupe, mais les forces de police et employés de l’entreprise leur ont interdit l’accès à la ferme, violant le droit à la libre circulation et le droit à l’information.
La population de Cajamarca est engagée dans une mobilisation pacifique et massive contre le projet Conga depuis maintenant trois ans, mais elle est sévèrement réprimandée par les forces de l’ordre péruviennes.
Comment pouvons-nous lui venir en aide ?
Pour se rendre au tribunal, où elle a l’obligation de se présenter à chaque convocation, Màxima doit payer les transports en commun. Cependant, l’entreprise minière et les autorités l’empêchent d’exercer son métier, en la cloitrant chez elle. Elle est dans l’impossibilité de vivre de sa production.
Vous pouvez faire un don en envoyant un chèque à l’odre de la CADAC, au Collectif National pour les Droits des Femmes, 21 ter rue Voltaire, 75011. Stipulez derrière le chèque « soutien à Màxima » Cet argent lui sera remis intégralement. Pour toutes informations ou demandes de documentation, contactez le comitesolidaritecajamarca@gmail.com