L’égalité des droits entre les lesbiennes, les gays et les hétéros, toutes les féministes la veulent évidemment.
Mais passe-t-elle forcément par le mariage, cette institution qui gravait dans le marbre en 1804 l’infériorité de la femmes mariée. Cette institution, bien sûr nous l’avons bousculée, fait qu’elle se modifie en partie. Et de fait nous avons conquis presque l’égalité formelle. Presque ? Oui, car il subsiste quelques « scories », et non des moindres, en matière de fiscalité ou de droits dits « dérivés ». Sans parler des inégalités réelles au sein des couples en terme d’éducation des enfants, travail domestique et tutti quanti.... Et du lieu de reproduction de l’idéologie dominante.
Alors, la revendication du « mariage pour toutes et tous », ne serait-elle pas l’occasion d’ avancer vers une véritable égalité entre les femmes et les hommes enfin au sein du mariage. Ou faut-il jeter aux orties totalement cette institution qui signe pour les féministes la domination masculine.
N’est-il pas totalement aberrant de revendiquer un mariage pour les lesbiennes et les gays ou est ce enfin l’occasion de subvertir le mariage ?
Nous vous proposons d’en débattre jeudi 17 janvier à 19 heures à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, 75010, Paris, métro République.
Seront présentes : Marie Jo Devillers de la Coordination Lesbienne en France, Catherine Bloch London du Groupe Genre et mondialisation d’Attac .
Vous pouvez (devez ?) vous inscrire sur la page événement Facebook, ça serait bien !!!!!! : http://www.facebook.com/events/426007967472161/