Collectif national pour les droits des femmes

Citoyenneté - Vie publique

Deux événements du Collectif au niveau Région parisienne

lundi 9 mai 2011

Nicolas Sarkozy fait des ravages. Élu pour casser les « spécificités » françaises et faire, nous faire, rentrer dans le rang de la mondialisation libérale, il s’acquitte de sa tâche avec un zèle et une
constance qui font frémir. Services publics saccagés, hôpitaux démantelés et CIVG liquidés, éducation nationale déstructurée, la liste de ses méfaits s’allonge de jour en jour.

Il fait fi des résistances et des luttes, même massives comme le mouvement social de cet automne contre sa réforme des retraites dont les femmes vont le plus souffrir, estimant qu’il n’y a rien en face et se croyant donc invincible. Il reste droit dans ses bottes par rapport à toutes les mobilisations : La Poste, la Santé, etc., déterminé à en finir avec tous les acquis sociaux remportés de haute lutte durant des décennies : Front populaire, Résistance, Mai et juin 1968, etc.

Le tout adossé à la ferme conviction que « l’élection se gagne à droite », il surenchérit sur les lois sécuritaires, anti-immigrés et les provocations à l’égard de l’Islam et des Musulmans.

De cette politique, nous le savons, les femmes sont les premières victimes. Ce sont elles qui paient le prix le plus fort de la précarisation de la société, cumulant travail à temps partiel imposé et inégalités salariales, palliant, pour la petite enfance et les seniors les carences de prise en charge et d’accompagnement. Dans ce contexte difficile, nous tenons à saluer la lutte des employées de Carrefour.

Marine Le Pen, elle, tire les marrons du feu de cette politique. Pour donner un caractère respectable au FN, sans crâne rasé ni « chambres à gaz - détail de l’histoire"- pour moderniser son parti, elle se proclame opposée à la mondialisation néolibérale et cherche par tous les moyens à capitaliser le mécontentement grandissant contre Sarkozy qui s’exprime par une chute vertigineuse de sa cote de popularité. On la voit, sans coup férir, apparaître dans les sondages au second tour de l’élection présidentielle.

L’histoire a plusieurs fois douloureusement prouvé que le fascisme n’a jamais été du côté de la classe ouvrière, qu’il visait à maintenir coûte que coûte le système capitaliste en s’adossant au grand capital. Et ce, aujourd’hui comme hier.

Mais la situation politique exige plus que tout de débattre et d’agir, de clarifier et de définir des priorités ensemble. UniEs nous pouvons vaincre comme l’a montré la lutte sans relâche du Collectif Tenon.

C’est pour cela que le Collectif national pour les Droits des Femmes vous convie à un débat le 24 mai à 18h30 à la Bourse du Travail, 3 rue du château d’Eau, 75010 Paris.

D’autre part, un Collectif région parisienne va être relancé.
La première réunion se tiendra le 26 mai à 18h30 au même endroit.

Toutes les associations, syndicats et partis, composantes du Collectif au niveau national sont conviés à cette réunion et seront contactés pour y participer.

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