Collectif national pour les droits des femmes

Avortement contraception

Cinq mille personnes samedi 6 novembre à la manifestation en défense de l’avortement et contre le démantèlement de l’hôpital public.

dimanche 7 novembre 2010

Cinq mille manifestantEs samedi 6 novembre à notre manifestation pour défendre l’avortement et l’hôpital public.
Manifestation nationale où sont venues des délégations de Brest, Douardennais, Lyon, Le Mans, Marseille, Nantes, Rouen. Certaines villes telles Bordeaux ou Strasbourg ont organisé des initiatives sur place.

Dans la manifestation, outre les associations appelantes : Ancic, Cadac, Planning étaient présents le collectif unitaire du XXème de Paris pour le maintien du centre d’IVG de l’hôpital Tenon, la Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, le Collectif national contre les franchises médicales, la fédération CGT de la santé et de l’action sociale, la Fédération nationale Sud Santé Sociaux. Pour les associations féministes citons : le collectif Femmes Égalité, les Chiennes de Garde, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires, les Lesbiennes of color Bulldozer girls, la Marche mondiale des Femmes, Osez le féminisme. L’inter LGBT manifestait aussi sous sa banderole.
Les partis politiques étaient aussi présents : NPA, PC, PG, PS, Les Verts- Europe Ecologie, Lutte ouvrière, les Alternatifs.

La manifestation a défilé sous les mots d’ordre : " A ceux qui veulent casser les hôpitaux, les femmes répondent Résistance !", "Un enfant c’est un choix, avorter c’est un droit", "Les femmes dans la galère, les centres dans la misère, on n’en veut pas de cette société là" , "Les centres hospitaliers, les centres d’IVG, ils sont à nous, on s’est battu pour les gagner, on se battra pour les garder" , etc...

La manifestation partie de Place d’Italie a rejoint comme prévu la manifestation sur les retraites à Bastille pour défiler jusqu’à Nation.

On peut dire que, grâce au bon relais des médias, l’opinion publique a été saisie des difficultés actuelles à avorter à cause, entre autres, du démantèlement de l’hôpital public.

La veille, la ministre de la santé Roselyne Bachelot annonçait que le forfait IVG devait être augmenté de 50% d’ici la fin 2010.
La faiblesse de ce forfait rend l’avortement peu attractif financièrement pour les structures de santé, provoquant les difficultés que l’on sait ! La tarification à l’acte est passée par là.

Bachelot avait déjà fait ce type d’annonces le 8 mars dernier pour une application qui devait être effective en juillet ! Puis.... rien. Elle réitère là. La veille de la manif comme par hasard. Alors on lui dit une chose : "Roselyne pas des mots, des actes ! On n’attendra pas jusqu’au 8 mars prochain" ! Et même si elle applique ce qu’elle a déclaré, cela ne réglera pas le problème de la fermeture des CIVG.

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