Dans le privé comme dans le public l’objectif clair avec le passage au 62 ans à l’horizon 2018 qui vient s’ajouter à l’allongement de la durée de cotisations décidée en 2003, c’est la baisse considérable du niveau des pensions des salariéEs et plus particulièrement celui des femmes.
Ainsi à salaire égal, du fait d’une espérance de vie plus élevée, celles-ci devraient cotiser davantage que les hommes pour un même niveau de retraite, alors qu’elles prennent déjà leur retraite en moyenne deux ans après les hommes. Actuellement pour les seules pensions de droit direct (hors avantages familiaux et pensions de réversion), les femmes touchent 40% de moins que les hommes : 650 euros contre1383 ! Or c’est, entre autres, du côté de la réduction des inégalités salariales hommes femmes que l’on peut trouver des solutions pour conserver le système de retraite par répartition, comme l’explique le rapport de de la Commission européenne de décembre 2009 : « l’élimination des disparités entre les femmes et les hommes dans le domaine de l’emploi pourrait entraîner une croissance du PIB de l’ordre de 15 à 45% »
Il est non seulement juste mais judicieux de répondre à l’argument fallacieux de la démographie, qu’il faut inciter à l’emploi des femmes comme des jeunes , un emploi que l’on souhaite qualifié et à temps plein , c’est une des solutions qui doit accompagner la fin des exonérations patronales.
Pour sauver la retraite par répartition, nous exigeons le départ à à 60 ans et à taux plein et au moins égale au SMIC, le développement effectif de l’ emploi des femmes , la fin de la précarité et des exonérations patronales !
Toutes et tous le 24 juin dans la rue pour lutter contre la réforme des retraites
pour Lyon un rendez vous à 10h30 à la Manufacture des tabacs
pour Marseille 10h30 Vieux Port
15h rassemblement au Peyrou à Montpellier
Orléans Place du Martroi 10h30
Toulouse à 14h Place Arnaud Bernard
14h30 Nantes, Place du commerce
Paris à République à 14 heures